La coopération décentralisée

La coopération décentralisée : pérenniser les actions de développement

La loi du 6 février 1992 a légitimé l’action des collectivités territoriales en faveur des pays en difficultés. Depuis cette date, il entre donc dans la compétence des communes de soutenir leurs homologues moins favorisées.

Outre l'apport financier, ce type de relation permet d'inscrire dans la durée un appui fondé sur des structures pérennes : les collectivités.

Mais il permet aussi un échange concret d'expérience entre élus et entre personnel de collectivités, qui ont donc les mêmes préoccupations : aller vers un développement global et harmonieux du territoire pour lequel ils travaillent. A condition bien sûr de prendre en compte les différences objectives entre les collectivités !

La matrise d'œuvre déléguée : un outil pour les collectivités

Les communes françaises qui ont décidé de mener cette action n'ont pas les moyens techniques et humains d'avoir leur propre service de coopération. C'est pourquoi elles ont déléguées la gestion du projet à l'association A.R.C.A.D.E. Mais ce sont elles qui sont en partenariat avec les communes maliennes. Ces 9 communes, par convention, délèguent ensuite la maitrise d'oeuvre à l'ONG A.R.C.A.D.E.

Cette coopération décentralisée a été ainsi mise en place en 1995, dès la création des communes maliennes, entre PONTCHARRA (38) et LA ROCHETTE (73) d'une part, et DEMBELLA (3ème Région) d'autre part. Le projet s'est ensuite étendu au Nord comme au Sud :

Extrait de la conférence "La coopération décentralisée"

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