Les bénéficiaires du projet

Les collectivités locales et les populations

L’essentiel de l’action concerne l’ensemble des villageois des communes rurales de DEMBELLA, BLENDIO, BENKADI et TELLA.
Il s’agit d’un projet global, c’est donc l’ensemble des habitants des villages concernés et des communes impliquées par le projet qui en bénéficient.

Ensuite, certains projets seront plus spécifiquement destinés à tel ou tel type de populations, selon les priorités définies par les communes.

Les communes, l’intercommunalité, les structures de la société civile et l’ensemble des individus des collectivités partenaires sont étroitement associés à tous les niveaux du projet.

La culture de la réussite

Chaque projet est étudié, réfléchi, discuté, réaménagé, adopté, avec la participation de tous les acteurs. Car nous aidons les populations à prendre conscience de leurs possibilités et du rôle qu’elles peuvent jouer dans le développement de leur communauté, à prendre confiance en elles pour devenir autonomes dans leurs projets. Pour cela, il faut à tout prix éviter l’échec démobilisateur grâce à des projets fédérateurs, conçus par et pour la population locale.

La concertation, l'implication des acteurs

Les villageois sont à l’origine du projet, ce sont eux qui ont initié cette action par tout le travail préparatoire effectué en 1990 en assemblée villageoise, avant même de prendre contact avec des partenaires au Nord.

Depuis la création des communes, tous les projets soumis à l’A.R.C.A.D.E. sont issus de leurs plans de développement communaux, qui sont élaborés tous les 5 ans par les élus, en concertation avec les chefs de village et les populations.

Des échanges permanents

Ensuite, les élus, les populations, les comités de gestion participent activement à l’élaboration, à l’évolution du projet et à la prise de décision, par un dialogue constant sur le terrain avec le responsable du projet.

De manière formelle ou informelle, tout au long de l'année, toutes les occasions sont bonnes pour s'informer, informer, écouter les acteurs et les bénéficiaires, échanger les points de vue, valoriser les acteurs locaux, sensibiliser, favoriser une vision à long terme du développement.

Ces échanges sont essentiels pour échanger, faire avancer les idées, mieux comprendre la culture et les difficultés concrètes des différentes personnes avec qui nous travaillons. Les échanges informels se font dans le village, lors des suivis comptables, à la base A.R.C.A.D.E. ou en marge des réunions. Par le personnel A.R.C.A.D.E., mais aussi par les élus ou les bénévoles lorsqu'ils viennent en mission sur le terrain.

De plus tous les ans, la mission annuelle d’évaluation rencontre systématiquement les villageois en assemblée générale, ainsi que chaque commission de gestion, les maires et les conseils communaux.

La création préalable de structures de gestion

Avant tout projet, nous demandons à avoir un interlocuteur viable, à même d'assurer la pérennité du projet dans le temps. C'est pourquoi, systématiquement, des structures de gestion se mettent en place. Sauf certains cas où la commune gère directement les ouvrages via ses commissions, par exemple pour l'entretien des ouvrages de désenclavement.

Extrait de la conférence "La Coopération décentralisée"

Les participations financières et en main d'oeuvre

Les communes maliennes participent financièrement, et les villageois fournissent gratuitement l’ensemble de la main d’œuvre pour les travaux (ainsi, les agrégats - sable et gravier - pour la construction du CSCOM de Dembella en 1994 ont été charriés à dos d’hommes et de femmes depuis le Bagoé à plus de 14 km !).