La coopération décentralisée

La création des communes maliennes

Dès le début du projet, les 11 villages avaient pris l'habitude de travailler ensemble, notamment autour de la création du CSCOM (Centre de Santé Communautaire). C'est donc tout naturellement que ces villages se sont rassemblés pour créer la commune rurale de DEMBELLA.

Les premières élections municipales au MALI ont lieu en 1999.

L'objectif est alors d'accompagner ces nouveaux élus et leurs concitoyens pour aboutir à un "esprit de collectivité territoriale"

La Loi Thiollière

La loi du 6 février 1992 a légitimé l’action des collectivités territoriales en faveur des pays en difficultés.

Depuis cette date, il entre donc dans la compétence des communes de soutenir leurs homologues moins favorisées.

L'engagement des communes françaises

Aller plus loin dans l'engagement, au delà d'un simple financement.

Une véritable volonté politique des communes de PONTCHARRA (Isère) et de LA ROCHETTE (Savoie) en 1995, suivi par LE CHEYLAS et SAINT-MAXIMIN (Isère) en 2002 et par SAINT-PIERRE D'ALLEVARD (Isère) en 2007. En 2016, SAINT-PIERRE D'ALLEVARD fusionne avec MORETEL DE MAILLES, c'est donc la commune nouvelle de CRETS EN BELLEDONNE qui poursuite son engagement. En 2017, deux nouvelles communes rejoignent le projet : BARRAUX en Isère et LA CHAPELLE BLANCHE en Savoie.

L'A.R.C.A.D.E. intervient sur des projets, comme maître d'oeuvre délégué dans le cadre de la coopération décentralisée.

L'extension du projet au MALI

Les élus des 4 communes à la rencontre de leurs homologues français

 En 2002, le projet a été élargi au Sud à 3 nouvelles communes : BLENDIO, BENKADI et TELLA.

Les raisons de l'extension

- Le souci de ne pas créer un déséquilibre sur la zone,

- La réussite de la méthode et son exemplarité, qui ont incité de nouvelles communes à s’engager dans le processus de coopération décentralisée

- Enfin, la conscience de mettre en place un développement par « tâche d’huile » ayant une cohérence et une homogénéité de la méthode.

Un projet qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de la politique de démocratisation et de décentralisation que conduit à l’heure actuelle le gouvernement du Mali.

Les prémices de l'intercommunalité

Depuis, les 4 communes maliennes partenaires travaillent ensemble sur la sensibilisation de leur population (feux de brousse, cueillette précoce, ...).

Elles travaillent aussi sur des projets communs telles que les pistes ou les formations (personnel communal, élus, matrones, ...).

Et les élus se rencontrent régulièrement pour échanger sur leurs pratiques et leurs difficultés, pour partager leurs expériences.

En 2011, les 4 communes créent officiellement l'intercommunalité JEKAFO.

Sur certains volets, des évènements intercommunaux se pérennisent, tel que le "concours d'excellence Zandiougou Samake" organisé par les seconds cycles (collèges) des 4 communes.

Pour en savoir plus : Actualités de la coopération décentralisée